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Le point sur les marchés en vidéo : les 4 chiffres clés de 2-0-2-4.

  • 12 janvier 2024
  • Vidéo

L’année 2023 s’est clôturée sur une note positive pour les marchés boursiers, boostés par la perspective de baisse des taux directeurs. En ce début d’année, l’heure est aux vœux, mais aussi aux prévisions macroéconomiques. À quoi devons-nous nous attendre en 2024 ? À quels sujets les investisseurs seront-ils attentifs ? La réponse en 4 chiffres.

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2023 : un bilan positif

Tant pour les actions que pour les obligations, 2023 aura été une année positive, à l’inverse de 2022 où toutes les classes d’actifs avaient souffert de la hausse des taux.

Début 2023, qui aurait cru que l’année allait démarrer en force ? Elle s’est également clôturée par un beau rallye boursier de 9 semaines consécutives, grâce à la perspective de baisse des taux en 2024. Jouer le (market-)timing au risque de ne pas avoir été investi à ces moments-là représente un réel coût d’opportunité dans la performance d’un portefeuille.

Les portefeuilles totalement investis tout au long de l’année 2023 ont enregistré des performances comprises entre 7 % et 17 % selon le profil d’investissement. Ces belles performances sont à attribuer aux choix stratégiques de Cadelam, gestionnaire de fonds du Groupe, dans chacune des classes d’actifs.

Que nous réserve 2024 ?

Quels chiffres macroéconomiques devons-nous tenir à l’œil cette année ?

2-0-2-4 : 2 % d’inflation sous-jacente ?

Même si on n’y est pas encore, on se rapproche de l’objectif d’inflation sous-jacente fixé à 2 % par les banques centrales.

2024 nous dira si elles ont réussi leur pari, à savoir combattre l’inflation en freinant la croissance de l’économie mondiale dans une juste mesure. Même si l’on flirte avec la récession en Europe, le scénario d’un soft landing aux États-Unis semble le plus probable. En dépit de la hausse des prix, la consommation y reste soutenue, grâce, entre autres, à la hausse des salaires et un faible taux de chômage. Les ventes en ligne ont d’ailleurs atteint la barre des 9 milliards de dollar à l’occasion du Black Friday !

2-0-2-4 : 0 hausse de taux ?

2024 pourrait en effet bien marquer la fin du cycle de hausse des taux. Après les nombreux resserrements monétaires opérés par la Fed et la BCE depuis 2021, le point de basculement semble avoir été atteint en automne dernier.

Les marchés s’attendent désormais à une baisse des taux des banques centrales de l’ordre de 1,5 % en 2024, et ce, dès le printemps. Cette perspective a déjà entraîné la baisse effective des taux longs fin 2023, ce qui a boosté tant le cours des actions que celui des obligations.

2-0-2-4 : 20 000 milliards $

20 mille milliards de dollar, cela correspond à l’endettement des ménages américains, mais aussi à celui des entreprises américaines. Ces chiffres nous amènent à nous interroger non seulement sur le volume d’endettement en général, mais aussi sur la charge d’intérêts et les conditions financières des nouveaux crédits compte tenu de la hausse des taux.

Quand on les analyse de plus près, les chiffres et ratios relatifs à l’endettement des ménages et des entreprises aux États-Unis et en Europe sont plutôt rassurants. Pour preuves, la capacité de remboursement des ménages ou encore le fait que la plupart de ces crédits sont à taux fixe sur le long terme. Ils ne sont donc pas directement touchés par la hausse des taux d’intérêt.

Il en va autrement des dettes d’État. On constate notamment une augmentation de l’encours et du taux d’endettement – ou le volume de dettes comparé au PIB – des économies développées.

Les états n’ont par ailleurs pas la capacité de rembourser leurs emprunts qui arrivent à échéance. Ils n’ont d’autre choix que de les renouveler. Or s’ils doivent « roller » leurs crédits prochainement, ils devront le faire à des taux plus élevés. C’est notamment le cas de l’état américain qui devra renouveler cette année 1/3 de sa dette, soit 10.000 milliards de dollar, à des conditions moins avantageuses.

2-0-2-4 : 4 milliards

4 milliards, c’est le nombre d’électeurs qui se rendront aux urnes cette année, soit près de 50 % de la population mondiale, et ce, dans 76 pays. Les élections américaines en novembre prochain monopoliseront certainement l’attention des médias … et des investisseurs. Mais c’est d’abord la population de Taïwan qui ira voter, ce 13 janvier. Ces élections comportent aussi des enjeux économiques et géopolitiques certains. La tension à l’approche d’élections génère toujours de la nervosité sur les marchés, mais cette volatilité est souvent de courte durée.

Il en va de même de l’éclatement d’un conflit ou de tensions géopolitiques comme en Ukraine et au Moyen-Orient, ou de tensions commerciales, notamment entre la Chine et l’Occident. Elles peuvent avoir un impact sur la valorisation de tous les actifs, qu’ils s’agissent des devises, des matières premières, des taux d’intérêt, et des actions et obligations bien évidemment.

Conclusion

2024 devrait confirmer la normalisation de l’inflation et acter la baisse attendue des taux directeurs. Même s’ils provoqueront certainement des ajustements dans les marchés, ces éléments sont de nature plutôt encourageante. En dépit des tensions actuelles et d’éventuels rebondissements imprévisibles sur la scène géopolitique, les gestionnaires de Cadelam abordent donc 2024 de manière positive quant à la santé de l’économie et à l’évolution des marchés financiers, mais toujours avec la prudence habituelle. Ils devront aussi prêter attention à de nouveaux sujets qui gagnent en importance tels l’endettement et l’IA. Un beau programme en perspective pour nos équipes de gestion.

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